La situation sociale et juridique des étrangers entre la fin du 15e siècle et la fin du 18e siècle n'est pas très homogène en Bretagne. Dans les villes maritimes telles Nantes, des communautés nationales espagnole, hollondaise, anglaise entretiennent des relations régulières avec leur pays d'origine. La plupart de ces étrangers sont venus faire des affaires et ont des privilèges reconnus. Ces villes hébergent aussi beaucoup d'artisans, comme les Italiens pour le travail du verre. Même si le souci du commerce en temps de paix amène au respect des traités internationaux, certains étrangers peuvent se retrouver dans une situation délicate, notamment lorsque la politique interne du gouvernement accentue leur qualité de non-originaires.