Le bouddhisme des Vietnamiens en France peut être observé à partir des lieux de culte, c'est-à-dire à travers le cadre juridique qui permet aux associations le financement de temples sur le territoire. Cette tolérance de l'Etat français pour l'identité religieuse des réfugiés traduit la suprématie de la laïcité assignant à la religion un statut culturel et non politique. A partir de 1975 le clergé s'attache à représenter la diaspora des exilés dans une démarche certes culturelle mais dénuée de dogmatisme qui transmet une philosophie tout à fait compatible avec une organisation laïque.