Cet article tente d'apporter une explication à l'augmentation du taux de fécondité chez les immigrées arrivées au Canada entre 1986 et 1991. Ce phénomène, considéré comme un renversement du constat historique de baisse de la fécondité au moment de l'immigration, est évalué à travers plusieurs hypothèses : les perturbations liées au déplacement, les modifications de l'origine (pays non européens) des migrantes et les différenciations socio-économiques. Les taux de fécondité des immigrées (et leurs variations) durant leur séjour sont pris en compte et comparés avec ceux des Canadiennes.