La situation, sur le territoire français, de plusieurs dizaines de milliers de personnes étrangères a été régularisée, suite à la circulaire du 24 juin 1997. Une enquête a été demandée à cette occasion par la Direction de la population et des migrations sur le besoin de suivi social de cette population. Cette étude a mis en évidence plusieurs caractéristiques sur le profil des enquêtes, notamment la différence de situation de cette population de celle régularisée en 1981, concernant plus particulièrement la situation familiale, l'âge, le temps et les lieux de résidence en France, et leur degré de suivi social. Ce suivi social est nécessaire pour 9 personnes sur 10 surtout en matière de logement, de formation et d'emploi, conclut le rapport, plaidant par la même occasion, pour un accompagnement individualisé et adapté aux situations familiales.
Cette étude fait suite à un travail d'observation de la délinquance mené en 1985 dans cinq communes en France (Bouches-du-Rhône) afin de déterminer des actions de prévention de la délinquance. Elle analyse les représentations de la délinquance et de l'insécurité en relation avec le processus d'urbanisation, de cinq groupes d'interlocuteurs (élus, police, techniciens, travailleurs sociaux, habitants). Elle privilégie les remarques sur les modifications obtenus par les opérations étudiées en 1985. Elle établit les éléments qui structurent les relations environnement délinquance et ceux qui conditionnent, dans le quartier les relations entre acteurs de l'aménagement urbain et acteurs du changement social.
Cette étude avait pour but de repérer les modes d'intégration, les stratégies et les parcours de formation des stagiaires d'origine ou de nationalité étrangère accomplissant soit des Travaux d'Utilité Collective (TUC) dans le secteur public, para-public ou associatif, soit un Stage d'Insertion à la Vie Professionnelle (SIVP) dans le secteur privé. Elle s'est appuyée, pour y parvenir, sur une enquête qualitative auprès de deux cents jeunes d'origine ou de nationalité étrangère résident dans le périmètre d'Aix-Marseille. La recherche a pris en compte les variables suivantes : sexe, âge, origine ethnique et nationalité, niveau de formation et diplôme, nature du stage et situation vis-à-vis de celui-ci (stage effectué, en cours ou abandonné).