Entretiens avec des jeunes femmes concernées par le mariage forcé et des représentants institutionnels et associatifs. Cette enquête met en évidence la violence propre à ces situations de conflit mais aussi les déchirements à l'intérieur des familles et des communautés, et la difficulté des institutions à y répondre efficacement...(extrait de la quatrième de couverture).
De nouvelles pratiques éducatives voient le jour : les fonctions du père et de la mère sont redéfinies. En corollaire, leur capacité éducative est questionnée. La supposée «défaillance éducative» pointée par les pouvoirs publics, nécessiterait des sanctions... Mais, surtout, la mise en cause des parents évite de s'interroger sur la pertinence des politiques publiques en matière éducative et sur l'efficacité des actions des professionnels. Comment dès lors travailler avec les familles en prenant en compte la complexité des transformations sociales et familiales en cours ?
Synthèse d'une étude qui avait pour objet d'améliorer la connaissance du phénomène des mariages forcés, de son importance, de ses enjeux et modalités (rôle de la famille, mariage sur place ou retour au pays).
La monoparentalité s'appréhende aujourd'hui autour des effets supposés que cette situation occasionne pour les enfants. La précarisation des populations et le développement de problèmes sociaux sont considérés comme étant le fruit de carences parentales. Cette recherche préconise la redynamisation des trajectoires des mères précarisées par le biais de cinq propositions : Réduire le processus de monoparentalisation sociale ; Stopper l'accentuation de la précarité lors de la monoparentalisation ; Favoriser l'insertion ; Résoudre les contradictions culturelles ; Optimiser le positionnement des acteurs.
La situation, sur le territoire français, de plusieurs dizaines de milliers de personnes étrangères a été régularisée, suite à la circulaire du 24 juin 1997. Une enquête a été demandée à cette occasion par la Direction de la population et des migrations sur le besoin de suivi social de cette population. Cette étude a mis en évidence plusieurs caractéristiques sur le profil des enquêtes, notamment la différence de situation de cette population de celle régularisée en 1981, concernant plus particulièrement la situation familiale, l'âge, le temps et les lieux de résidence en France, et leur degré de suivi social. Ce suivi social est nécessaire pour 9 personnes sur 10 surtout en matière de logement, de formation et d'emploi, conclut le rapport, plaidant par la même occasion, pour un accompagnement individualisé et adapté aux situations familiales.
La circulaire du 24 juin 1997 du ministère de l'Intérieur a mis en place une procédure de réexamen de la situation des étrangers clandestins. Cette étude fait le point sur les caractéristiques des bénéficiaires de la procédure de régularisation et tente de cerner la population concernée sur le plan socio-identitaire mais aussi au niveau des capacités et des perspectives d'intégration. L'étude présente de nombreuses informations statistiques sur les régularisés : départements concernés, principales nationalités, situation familiale, sexe, activité professionnelle, couverture sociale...
L'interview présentée ci-après nous semble particulièrement exemplaire des différentes logiques qui président à la constitution et à la vie des couples « mixtes ». La logique privée du couple, celle de l'intimité, ne semble guère différente de celle qui régit les relations de la plupart des couples aujourd'hui. La logique publique, celle de la citoyenneté, est mobilisée par l'origine nationale du conjoint étranger et la situation que celle-ci lui confère dans le pays d'accueil. Mais c'est surtout la logique des rapports public-privé qui, notamment à travers le regard des proches et des familles, contribue à l'édification d'une spécificité de la situation du couple mixte. Néanmoins cette spécificité, loin d'être vécue comme inhérente à l'union, apparaît bien souvent aux yeux des intéressés comme imposée de l'extérieur.
L'étude faisant l'objet de ce rapport porte sur les caractéristiques des bénéficiaires d'un titre de séjour portant la mention « visiteur ». Elle a pour objectif de mettre en évidence : - les différentes situations recouvertes par cette catégorie administrative ; - les caractéristiques des principaux types de bénéficiaires ; - leurs motifs d'entrée sur le territoire ; - les modalités d'obtention de ce titre de séjour.
Si elle ne se limite pas à la fraternité, l'alliance du couple mixte incarne à sa manière les deux autres principes républicains : la réflexion sur la liberté d'épouser qui on veut traverse ce livre. Mais dans une société qui pose l'égalité de tous les individus, que signifie le fait que certains mariages et non tous soient perçus comme mixtes ? Le regard sociologique interroge cette réalité multiple, à la charnière du public et du privé. Les couples mixtes permettent de comprendre les dynamiques de n'importe quel couple d'êtres humains qui doivent ajuster leurs comportements et leurs idées pour vivre ensemble. Cet ouvrage est une des premières synthèses sur la question de la mixité conjugale. Qu'il s'agisse des statistiques ou des conditions juridiques, de la terminologie employée ou des représentations véhiculées par la presse, des pratiques des langues dans les familles, de l'intégration des étrangers par le mariage, de la remise en cause d'idées reçues - par exemple sur le divorce - ou de la comparaison avec des couples « non mixtes » (y compris des couples homosexuels), les approches quantitatives et qualitatives se font écho.
Cet ouvrage analyse les fondements de la notion de mixité dans le couple, les statistiques, les conditions juridiques, les représentations véhiculées par la presse, les problèmes de langue des familles, l'intégration des étrangers par le mariage. Il compare la situation des couples dits mixtes à ceux qui ne le sont pas. La situation dans d'autres pays d'Europe, celle des couples homosexuels, la question de la parenté, celle du divorce, sont aussi analysées.
L'importante augmentation du nombre d'unions mixtes en un temps de durcissement des politiques d'immigration révèle les multiples aspects intégrateurs du mariage. L'intégration conjugale des deux membres du couple se double d'une intégration civique du conjoint étranger qui stabilise l'union, et réaffirme en même temps la fonction instituante du mariage. Mais l'existence résiduelle de mariages blancs monopolise l'attention, car cette pratique subvertit les deux principes fondateurs de notre organisation sociale que sont le mariage et la nationalité. Il s'agit néanmoins de sortir de cette problématique restrictive en montrant la complexité des processus d'intégration sociale pour tous les citoyens, et la fonction que peut y tenir le mariage.
La notion de mixité conjugale déconcerte, car le mariage, union d'un homme et d'une femme, est par définition mixte. Le terme de "couple mixte" est en fait utilisé pour indiquer la présence dans le couple d'une différence supplémentaire, religieuse, culturelle, nationale. Il faut alors déconstruire la notion pour montrer de quelle façon elle contribue au marquage de certaines situations conjugales, et en désamorcer les détournements racistes possibles. Ce qui permet d'éviter sa récupération en explicitant son contenu descriptif.
A partir de l'analyse du concept d'intégration l'étude s'intéresse au rôle des associations dans leur capacité à créer de la socialisation et du lien social. De l'observation de la vie associative et de ses pratiques à Marseille et dans la région parisienne, les auteurs dégagent les caractéristiques des activités relationnelles liées à la proximité ou à l'implication du sujet dans l'espace local et visibilisent les dynamiques de changement et de participation citoyenne qui fédèrent les groupes et construisent de nouvelles sociabilités actives.
La présente synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1996 portant sur le rôle des associations de proximité dans le processus d'intégration des populations touchées par l'exclusion et plus particulièrement des immigrés. Une enquête de terrain a eu lieu sur deux sites, en région marseillaise d'une part et en région parisienne d'autre part. L'étude s'est attachée à prendre en compte l'ensemble du champ associatif rencontré dans les sites choisis ; montrer et analyser (aussi bien en termes de limites que d'impact) le rôle intégrateur de telles associations.
Cet article rend compte des résultats des travaux sur la question des couples franco-étrangers. Il en ressort que les mariages bi-nationaux ont tendance à concerner des individus d'un niveau social supérieur à la moyenne, aussi bien en ce qui concerne les conjoints français par rapport à l'ensemble de la population française que les conjoints étrangers par rapport à leurs compatriotes en France. Les couples mixtes dont les conjoints étrangers acquièrent la nationalité française à la suite de leur mariage présentent un niveau social encore plus élevé et une tendance à l'acquisition très différente selon la nationalité d'origine et le sexe du conjoint. Cette importance des variables spécifiques à la situation de mixité - l'origine nationale et le sexe du conjoint étranger - se traduit, dans un contexte législatif et culturel en pleine évolution, de multiples façons, notamment par une tendance au divorce très différente selon le sexe du conjoint étranger.