L'expression de "migrations indiennes" ne peut correspondre à la migration d'un groupe bien identifié, pour l'auteur. Elle recouvre au contraire des jeux migratoires complexes de communautés multiformes. Au-delà des diversités géographiques, linguistiques et religieuses , l'auteur utilise cette expression en référence au processus d'aryanisation ou d'indianisation qu'a connu le sous-continent-indien. Il repère quatre zones correspondant à quatre phases constitutives de cette indianisation, du 2ème millénaire avant J.C. à la diaspora d'aujourd'hui.