Cet article s'intéresse aux Roms est-européens installés en banlieue parisienne et aux formes d'intervention institutionnelle (pouvoirs publics, ONG) à leur endroit. En analysant ce phénomène à différentes échelles (européenne et locale), l'auteure montre comment ce groupe, sédentaire à l'origine, est maintenu avec le concours de l'action des pouvoirs publics dans un nomadisme forcé, perpétuant et même renforçant ainsi sa marginalisation.