L'ouvrage tente d'expliquer pourquoi et comment des populations étrangères ont rejoint la France sur un siècle et fournit un bilan historique précis. Il essaie de comprendre également tous les apports de l'immigration grâce aux longues recherches effectuées et à travers l'iconographie : cuisine, arts plastiques, mode, cinéma, littérature, musique, etc. avec en outre les témoignages de personnalités issues de l'immigration.
Historique des migrations des Italiens vers la France depuis 1860. Mouvement de saisonniers à l'origine, cette immigration est caractérisée par une main d'oeuvre faiblement qualifiée, que l'on retrouve surtout dans le secteur du bâtiment-travaux publics. Sous Mussolini les demandes d'asile politique ne vont cesser de croître. L'Italie est elle-même aujourd'hui devenu un pays d'immigration.
L'historique des migrations en France change de nature au XIXe siècle. Elle se présente comme une immigration économique qui s'accroît durablement après la seconde guerre mondiale jusqu'à la suspension des flux extracommunautaires après 1974. A l'immigration de travail, succède une migration de peuplement qui, en raison de la crise économique, remet en cause les instruments traditionnels de l'intégration.
Cet ouvrage retrace l'histoire des Italiens installés à Nogent-sur-Marne à la fin du 19ème siècle et l'évolution de cette communauté.
L'auteur revient ici sur les analyses et les conclusions d'une enquête de l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED) réalisée en 1951 et portant sur l'immigration italienne en France. Cette enquête s'efforçait de donner un contenu concret aux notions d'intégration et d'assimilation appliquées aux populations immigrées et évaluait le niveau d'insertion de trois groupes de migrants italiens dans la société française.
Intégration des Italiens au 19e et 20e siècles dans trois régions françaises, Midi méditerranéen, Aquitaine et région parisienne.
Historique des migrations des Espagnols et des Italiens en France pour la période 1938-1946. Des camps de réfugiés au développement d'une culture de l'exil, l'ouvrage retrace les caractéristiques de cette émigration latine, son intégration à l'usine ou dans les mines et les figures de son engagement dans le syndicalisme, les partis politiques et durant la guerre dans la résistance. Le tout dans un contexte douloureux marqué par l'occupation allemande où la mobilisation antifascite est minoritaire et l'accueil de réfugiés politiques, jugé indésirable.
Trois millions et demi de descendants d'Italiens vivent aujourd'hui en France. L'auteur rapporte les récits de vie des immigrés venus de ces Italies si diverses, leurs comportements, leurs ambitions, leurs combats politiques ou sociaux, les voies de leur intégration. Ce livre établit un dialogue entre l'histoire d'une communauté et la chronique d'une vie.
Recueil d'articles concernant les présences italienne et espagnoles en France, entre les recensements de 1936 et de 1946.
Analyse de l'implantation des Italiens en banlieue parisienne dans les années 20 et de leur regroupement dans les activités de commerce ou de bâtiment-travaux publics qui démontre à quel point cette banlieue ouvrière fut pour eux le lien d'une intégration souvent exemplaire.
Premier bilan des travaux relatifs aux aspects culturels de l'immigration italienne et espagnole en France dans la période 1936-1946 dans une perspective synthétique et comparative s'agissant de deux migrations ayant apparemment des caractères communs : toutes deux anciennes, proches linguistiquement et culturellement, coexistence dans chacune des deux communautés d'une immigration économique puis politique, etc. La double dissymétrie est cependant flagrante en ce qui concerne la culture de l'exil, tant en matière de ventilation des intellectuels et artistes qu'en matière de production culturelle de l'exil ou de consommation et de pratique culturelle.
Sous forme de lexique, ce livre aborde l'historique des migrations en France et développe la terminologie des thèmes les plus divers : droit d'asile, démographie, juifs, islam, enseignement, guerre, rapatriés, expulsion, clandestins, syndicat, recensement, santé, nationalité, habitat, délinquance ainsi que des chapitres moins attendus comme les décrets Daladier, les circulaires Fontanet, la guerre d'Espagne, le décret Millerand ou les décrets Stoléru.
Facilitée par une proximité linguistique et culturelle, l'intégration des immigrés Italiens et l'insertion de leurs descendants apparaît comme une réussite. En fait tout n'a pas été si facile. L'auteur montre que cette assimilation a été sélective, s'est heurtée à des vagues xénophobes, et montre aussi que cette réussite est le résultat d'une longue histoire.
C'est contre l'usage incohérent du terme «fasciste» que s'élève l'ouvrage de Pierre Milza qui décrit, analyse, dissèque tous les mouvements, ligues, groupes, groupuscules qui, du début du siècle à aujourd'hui, ont été situés dans la mouvance fasciste.Y a-t-il eu, y a-t-il un fascisme «à la française» ? L'étude de Pierre Milza se refuse à toute simplification face aux options idéologiques dont se réclamèrent par le passé le colonel de la Roque et Jacques Doriot, Brasillach et Drieu La Rochelle, et, plus proches de nous, Pierre Poujade et Jean-Marie Le Pen. Les conclusions de l'auteur sont claires : plus qu'un fascisme, un «totalitarisme brun», il y a en France une permanence «vichyste» et «ligueuse» dans des mouvements qui se nourrissent cependant de certains thèmes fascinants et comptent en leur sein d'authentiques nostalgiques de l'ordre hitlérien. (4e de couverture)
Etude des aspects démographiques, économiques et sociaux de l'immigration italienne en France (Savoie) de l'époque du rattachement de cette région jusqu'à la seconde guerre mondiale, 1860-1939. L'étude des données démographiques (flux, processus d'émigration, morphologie de l'immigration), l'analyse du rôle des Italiens dans l'économie savoyarde, de leur mobilité sociale et capacité d'assimilation (liée à une parenté culturelle des deux populations et absence de phénomène rejet) révèlent l'apport capital de cette migration.