Rappel historique : immigration mondiale aux Etats-Unis depuis 1965, l'Immigration Act de 1990 a instauré un nouveau système de visa pour des travailleurs hautement qualifiés et des investisseurs. La composition des migrations a changé : migrants d'Europe Occidentale en baisse, et hausse de libre-échange, ALENA va encourager les migrations mexicaines vers les Etats-Unis. Evocation des émeutes de Los Angeles, de la rivalité entre les travailleurs noirs et d'autres ethnies de l'affaire Zoe Baird (avocate nommée Attorney General par Bill Clinton et qui a dû céder son poste, ayant embauché du personnel clandestin) qui soulèvent les problèmes de la politique d'immigration américaine, de l'intégration et de la cohésion nationale.
Cet article analyse la théorie globale sur la migration à travers les théories sur les relations internationales. Les cinq principales approches des relations internationales sont présentées et évaluées par rapport à leur capacité à traiter de la migration internationale, en particulier en Europe. La plupart des théories proposent des approches intéressantes du phénomène, mais c'est la théorie du système mondial qui va le plus loin. Les auteurs proposent ensuite quatre pistes pour la recherche sur les migrations et sur la politique migratoire.
Etude divisée en trois chapitres analysant, depuis 1980, les réformes sur la politique d'immigration aux Etats-Unis et portant plus particulièrement sur le Refugee Act de 1980 et sur la réforme de l'immigration de 1990.
La migration internationale semble être, à la fois, la cause et la conséquence du désordre politique international. En considérant le fait que les gouvernements possèdent la capacité d'intervenir sur le phénomène migratoire, la migration internationale reste l'un des problèmes les plus importants dans la politique interne et dans la politique européenne. Analyse de quelques unes de ces variables qui ont une incidence sur le sujet : l'immigration clandestine, la politique économique, l'investissement étranger, l'aide humanitaire, la coopération internationale, la sécurité nationale et les mesures internes de dissuasion. Dans un futur proche, la migration internationale vers l'Europe Occidentale continuera et les responsables décideront si ces flux contribueront ou non à la sécurité internationale et à la coopération en Europe.
La loi sur l'immigration de 1990 augmentera l'immigration permanente aux Etats-Unis de 35
La politique d'immigration en Allemagne RF. depuis 1973 cherche à reconcilier trois objectifs : réduire l'entrée des immigrés, encourager le retour, intégrer ceux qui veulent rester. Les auteurs analysent en particulier les problèmes posés par les immigrés Turcs et ceux d'origine Allemande venant des Pays de l'Est ainsi que ceux posés par les réfugiés.
La politique de régularisation mise en place en 1986 aux Etats-Unis, qui a permis la régularisation de près de trois millions de clandestins entre 1987-1988, peut s'interpréter comme un des déterminants de la capacité étatique à maîtriser l'immigration clandestine. Confirmant ce qui a été observé ailleurs, le cas américain semble suggérer une capacité limitée à réduire la population clandestine par la voie d'une régularisation. Cependant, les effets limités de la politique de régularisation américaine sont clairement liés à la nature circonscrite de la politique elle-même. Après une analyse du contexte politico-législatif qui a produit cette politique multiforme mais circonscrite, les caractéristiques de la population clandestine, qui a demandé à bénéficier de la régularisation, sont présentés. Incomplètes et provisoires, ces statistiques présentent néanmoins une image de l'immigration clandestine qui correspond, à plusieurs égard, à celle offerte par la régularisation française de 1981 à 1982.
L'auteur analyse la réforme de la politique migratoire américaine des années 80. La maîtrise et la stabilisation des flux migratoires, et le contrôle de l'immigration clandestine sont au centre de cette politique. La réforme de la politique d'immigration aux Etats-Unis se situe dans le contexte général d'un changement dans les politiques migratoires des pays industriels. Aux Etats-Unis, une Commission fédérale d'étude («Commission Hesbergh») a été créée en 1979. La loi adoptée le 6 novembre 1986, The Immigration Reform and Control Act (IRCA) a largement repris les recommandations de cette Commission, spécialement en ce qui concerne les clandestins. Le texte de loi comporte toute une série de mesures visant à réduire l'immigration clandestine : politique de régularisation, sanctions à l'égard des employeurs, dispositions concernant les travailleurs agricoles étrangers, qui concernent en réalité surtout les Mexicains.
Réflexion sur les premières données statistiques du programme de régularisation des immigrés sans papiers mis en place par l'Immigration Reform and Control Act (IRCA) et qui a pris fin le 4 mai 1988. Résultats relatifs aux deux classes ayant accès au statut de résident permanent destinées : 1) aux étrangers clandestins vivant aux Etats-Unis depuis 1982; 2) aux ouvriers agricoles employés illégalement pendant au moins 90 jours entre le 1er Mai 1985 et le 1er Mai 1986, appelés Spécial Agricultural Workers (SAW) et essentiellement Mexicains.
Résumé des points essentiels de l'Immigration Reform and Control Act (IRCA) adopté dans le cadre de la politique migratoire américaine en 1986-11-06, afin de contrôler et réduire l'immigration clandestine vers les Etats-Unis. La procédure de régularisation mise en place et les conditions spéciales destinées à deux catégories : les Cubains-Haïtiens et les ouvriers agricoles. L'application et la mise en place : de l'opération de régularisation, des sections visant les employeurs, des décisions concernant les travailleurs agricoles saisonniers.
Reflexion sur le bien-fondé des politiques de régularisation des clandestins en Europe. Etude des programmes menés à bien aux Etats-Unis. Statistiques.
Une lecture des dispositions fondamentales de la nouvelle loi américaine sur l'immigration et la comparaison de son évolution par rapport à celle de la législation française permet de mieux cerner celle-ci.
Etude réalisée à la suite du rapport du US General Account Office de 1985 soulignant l'inefficacité des sanctions prises dans les pays d'Europe occidentale à l'encontre des employeurs utilisant des travailleurs étrangers clandestins. Politique migratoire et évolution de l'immigration clandestine entre 1974-1983, dans les pays de l'OCDE. Caractéristiques du travail au noir : saisonniers, secteurs d'activités. Zone de résidence et habitat des clandestins. Les types de sanctions des employeurs dans les divers pays européens et leur évolution. Les circulaires Marcellin-Fontanet-Gorse de 1972-1973 et les expulsions d'étrangers de France entre 1974-1981. Les enseignements à tirer de cette situation pour les Etats-Unis.
Les auteurs présentent la politique migratoire mise en place dans les principaux pays d'accueil d'Europe : entrée, droit au travail, droits sociaux, intégration ou retour, les effets de la migration sur les pays d'origine (économique, social, politique).
Les travailleurs étrangers en Europe Occidentale sont présentés comme des gens sans pouvoir et sans voix, en particulier par les marxistes, pour qui la politique d'immigration servirait à renforcer le statut quo politique. Selon l'auteur les travailleurs étrangers participeraient à la vie politique des pays d'arrivée plus souvent et de manière différente que celle qu'on imagine. Toutefois, leur participation pose souvent des problèmes politiques et contribue à renforcer le point de vue selon lequel le coût socio-politique de la politique d'immigration dépasse le bénéfice économique.