Difficile de comprendre le rôle joué par l'immigration du Commonwealth au Royaume-Uni depuis la fin de la colonisation en 1940, sans analyser au préalable la législation relative à la nationalité de 1948 et de 1962 et conserver en mémoire qu'il faut d'abord être un sujet britannique pour exercer sa citoyenneté et bénéficier de tous les droits. Par ailleurs le nombre de colons blancs rapatriés est faible puisqu'il est estimé à 15 000 personnes en 1980.
Bilan quantitatif et historique du rapatriement des Espagnols venus d'Afrique après la colonisation. Caractéristiques géo-démographiques de ces européens implantés au Sahara espagnol, sur le territoire d'Ifni, en Guinée équatoriale et au Maroc et mesures prises en faveur de ces rapatriés après l'indépendance des colonies, notamment en matière d'indemnisation.
Peu abordée dans les recherches sur la fin de la colonisation, l'histoire du rapatriement des Français d'Outre-Mer ou d'Algérie durant la période 1950-1961 montre le début d'une prise en compte politique des rapatriés qui se traduira en 1970-1987 par des indemnisations. Parallèlement, les changements successifs de tutelle laquelle est passée du Ministère de l'Intérieur à un Secrétariat d'Etat en 1976 révèle la complexité d'une gestion ministérielle vis-à-vis d'une population spécifique, aujourd'hui frappée de malaise identitaire, au niveau d'une deuxième génération qui n'a pas pris en main son expression citoyenne, y compris au niveau du vote.
Caractéristiques et estimation statistique des Grecs installés en Egypte depuis 1917, notamment à Alexandrie et au Caire. Entre 1949-1992, la communauté grecque serait passée de 17 000 personnes à 1 750, après la crise du canal de Suez. Outre la Grèce, les départs se sont orientés vers d'autres pays d'Afrique, ainsi qu'en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada. Assez qualifiés ces rapatriés n'ont pas connu une insertion trop douloureuse.
Dès 1846, la Belgique possède des recensements de population fiables. Il y avait en 1958, 86 700 Belges au Congo et on estime à 15 000 le nombre de rapatriés entre 1960 et 1965. A partir de 1962 on possède des données quant au reclassement des colons rapatriés du Congo, à l'étranger, notamment au Zaïre dans le cadre de la coopération internationale. Enfin, la présence d'africains venus recevoir une formation de cadres s'est intensifiée, à partir de 1960, et les Zaïrois ont leur quartier à Ixelles.
La fin de la colonisation a imposé au Portugal un renversement du flux migratoire et l'a contraint, avec la perte de son empire, à devenir un pays d'accueil. A partir de 1974, les Portugais qui avaient peuplé l'Angola, le Mozambique et plus faiblement, la Guinée Bissao et les territoires d'Outre Mer, ont dû se réinstaller dans un pays encore pauvre, contraints à des mesures politiques d'urgence. Constitués en association les rapatriés estimés à 600 000 personnes en 1975 et constituant 6,2 de la population active en 1981 ont mené un combat politique, parfois violent, pour faire reconnaître leurs droits.
La fin de la colonisation a produit un important flux migratoire de rapatriés. Selon que l'on rentre en Italie, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en France, en Espagne, au Portugal ou en Belgique, les situations différent. Panorama de ces retours contraints et des politiques mises en oeuvre pour accueillir ces populations, parfois, très éprouvées.
Peu d'études ont abordé l'histoire des réfugiés et des rapatriés italiens venus d'Afrique et d'Asie. Difficiles à chiffrer précisément ces flux s'échelonnent à partir de 1940 avec la fin de la colonisation et proviennent essentiellement de Lybie, d'Egypte, puis d'Ethiopie, d'Erythrée et de Somalie.
Histoire du retour et du rapatriement volontaire vers les Pays-Bas des Néerlandais après la Seconde Guerre mondiale, pour la période 1945-1990. Tour d'horizon de l'accueil et de l'insertion dans la société néerlandaise de ces Eurasiens qui quittèrent l'Indonésie ainsi que des Moluquois, des Surinamais et des Antillais. En conclusion, bilan statistique de l'ensemble des rapatriés rentrés après la fin de la colonisation.