Contributions visant à établir un point historiographique sur le renouvellement des questions du travail genré en migration. Elles esquissent des pistes de réflexion sur certains aspects, matériels et identitaires, de la condition migrante au sein du monde atlantique et dressent une galerie de portraits de femmes migrantes.
Analyse des représentations de l'étranger depuis l'Antiquité, prenant en compte les différents degrés d'altérité et l'attitude face à l'autre, mais également la représentation de soi, les pratiques propres au groupe et les formes et réalités de l'intégration qui lui est proposée, ou refusée. Des contributions sur les sujets les plus divers suivies d'une riche bilbliographie.
Mettre en relation cultures de l'entreprise et flux migratoire peut apparaître comme le fruit de la mondialisation, où les firmes doivent gérer la mobilité de leur cadres et mettre en adéquation leur propre culture avec des réalités et des représentations du travail différentes. Or, ces phénomènes sont intimement liés à l'histoire du capitalisme européen. Ce sont de grandes firmes italiennes du Moyen Âge et de la Renaissance qui développent des filiales dans toutes les places de l'Europe marchande, organisent la mobilité de leurs élites dirigeantes à l'échelle du continent et plient à leur propre système de gestion et de travail la main-d'oeuvre locale qu'elles engagent.
Après quelques réflexions historiographiques sur les liens entre famille et entreprise, l'auteur étudie les micro-dynasties dans les entreprises immigrées. Analyse de l'organisation du travail dans un contexte de parenté et des dilemmes et pratiques de transmission de l'affaire.
L'auteur examine brièvement les facteurs déterminant la migration en provenance d'une région d'Italie (Emilie-Romagne). Cette région, bien que caractérisée par de faibles tendances de ces habitants à la mobilité de longue distance, a fourni une migration internationale et définitive dès la moitié du 19ème siècle, et notamment vers la France.