La transformation d'un pays exportateur de main-d'oeuvre en pays d'immigration durant les années 1980 : le cas de l'Espagne. Les aspects particuliers du dilemme de l'immigration dans ce pays sont examinés : la présence de clandestins, le besoin de main-d'oeuvre immigrée, les modalités du contrôle des frontières (la législation relative à la restriction des entrées, aux sanctions des employeurs, aux visas d'entrée, à la politique relative aux réfugiés, aux programmes de régularisation), l'insertion sociale des immigrés, l'opinion publique, la politique d'immigration actuelle et les alternatives pour l'avenir.
L'auteur examine les causes du fossé qui sépare les objectifs et résultats de la politique d'immigration aux Etats-Unis, ainsi que les causes de l'indifférence du gouvernement à l'égard de ce fossé. Il étudie la situation migratoire dans les pays industrialisés, les politiques de contrôle des flux d'entrée, les causes du recours à la main-d'oeuvre étrangère. Après avoir décrit l'expérience américaine, et plus particulièrement le cas de la Californie, caractérisée par un fort taux de clandestins (Hispaniques, Asiatiques), il fait état du débat entre partisans d'une plus sévère restriction des migrations et partisans d'une plus grande admission d'immigrés. Il se fait, quant à lui, le défenseur des politiques de lutte contre l'immigration clandestine, intégration des étrangers installés afin d'éviter la formation d'un nouveau sous-prolétariat.