La reconsidération du paradigme des facteurs de rejet-attrait, construit sur l'équation "abondance d'emplois aux Etats-Unis versus pauvreté endémique dans les pays d'Amérique Latine", démontre que cette thèse ne fournit pas une explication satisfaisante des causes de l'immigration hispanique et qu'elle renforce fortement les représentations courantes des "invasions d'immigrés clandestins mexicains, pauvres et prolifiques occupant les emplois des Américains". Le cas des migrations de retour et de la participation des femmes à la force de travail fait l'objet d'une attention particulière dans cette approche.