L'équité sociale, la protection de l'environnement et les migrations internationales constituent trois des grandes préoccupations qui accompagnent l'entrée de l'humanité dans le troisième millénaire. Ce livre analyse les migrations selon une perspective historique. (résumé de la 4e de couverture)
L'auteur analyse l'effet combiné du monde économique et de la situation politique, des caractéristiques culturelles, de la fonctionnalité de la migration et des degrés de gestion. De plus, il propose une approche réaliste de la complexité des questions migratoires, rejette l'alarmisme et révèle la menace actuelle : à la suite d'une mauvaise gestion, les migrations cessent d'être la cause des problèmes et deviennent un conflit social. De fait, en termes comparatifs, les migrations internationales actuelles sont moindres que les migrations du début du siècle, et les conséquences des migrations seraient surévaluées. Le "désordre" économico-social dans lequel les migrations évoluent est le vrai déterminant de sa disfonctionnalité.
Alors que la mise en place d'un «nouvel ordre international» élargit la brèche entre pays développés et pays en développement, de nouvelles politiques migratoires sont élaborées en Amérique Latine. Dans leurs définitions et leurs mises en oeuvre elles se fondent sur des logiques que l'on a cherché ici à identifier, en les rapprochant de celles du passé : logique d'approvisionnement en main-d'oeuvre, logique d'occupation du territoire, logique de protection de la population en place. Aujourd'hui, alors que l'intégration économique régionale est en cours dans trois espaces latino-américains (Groupe Andin, Amérique Centrale, Cône Sud) c'est une nouvelle logique qui s'affirme.
Analyse du rôle des migrations dans l'avancée de l'intégration économique, sociale et culturelle du continent américain. Ce nouveau oxygène "intégrationniste" s'accompagne d'importants changements au niveau international tels que la disparition de la bipolarité idéologique, l'acceptation des principes de l'économie du marché comme moteur du développement et l'adoption des politiques de plus en plus ouvertes au marché international.
Cet article tente de délimiter en sa spécificité la problématique des droits de l'homme de l'immigré, et d'établir la relation qui, historiquement-et dans le contexte d'Amérique Latine en particulier-existe entre ces droits de l'homme et les politiques migratoires adoptées. Dans la première partie la distinction entre le concept de migration forcée et de migration volontaire est développée. Par ailleurs, l'auteur analyse quatre points-clés des droits de l'homme du migrant : le droit à ne pas émigrer, le droit à la mobilité, le droit à la justice sociale et le droit à son identité culturelle. Dans la deuxième partie, l'auteur fait un survol historique de la politique migratoire adoptée dans les pays d'Amérique Latine, identifiant les acteurs sociaux qui ont revendiqué à un moment déterminé, les droits de l'homme du migrant.
L'instauration des régimes démocratiques (1983 en Argentine et 1985 en Uruguay) a provoqué le retour des exilés, processus qui fut visualisé différemment par ces deux pays, qui articulèrent divers mécanismes pour faciliter la réinsertion de ces émigrés Argentins et Uruguayens. L'objectif de cet article est d'analyser les réponses formulées à différents niveaux (depuis l'«imaginaire collectif» jusqu'aux mesures concrètes) concernant le retour des émigrés et de rendre compte du bilan des mécanismes mis en place pour leur réinsertion. La visualisation du retour de la part de la société uruguayenne fut beaucoup plus solidaire que celle de la société argentine.
Décription et analyse de l'évolution de la politique migratoire en Amérique Latine. Pendant les XVII ème et XVIII ème siècles, l'émigration vers les colonies espagnoles et portugaises a été encouragée comme facteur d'occupation territoriale et comme fournisseur de main-d'oeuvre. Aux XIX ème et début du XX ème siècles, les Etats indépendants ont maenu ces objectifs, mais ils ont changé les critères de sélection, basés maintenant sur les idées libérales et sur les préjugés raciaux de l'époque. La crise mondiale de 1930 opposa la protection du marché du travail à la vision précédente de l'immigration, comme un phénomène positif pour le développement. Plus récemment, les Etats ont commencé à considérer les politiques d'immigration comme un sujet important dans le volet des relations internationales.
Les formes et les conséquences de l'accroissement de l'immigration colombienne ont conduit le gouverment colombien à mettre en place en 1975 une politique de l'immigration. Cet article analyse le contexte et l'application des différents programmes mis en place en Colombie.