Cette étude d'un groupe de jeunes noirs américains, qui durant la guerre de 1812, a fui l'esclavage pour s'installer à Trinidad comme fermiers libres et indépendants, révèle une page commune à l'histoire coloniale britannique et à celle de l'esclavage tant britannique qu'américain. Ces membres (six cents) du Corps de la Marine Coloniale, ignorés par les rapports américains sur l'esclavage, et en avance de deux siècles sur l'émancipation, ont conservé leur foi baptiste d'origine américaine et ont formé une communauté indépendante existant encore aujourd'hui.