L'auteur se propose de réfléchir sur ce qu'on a appelé le «syndrome minoritaire» à partir du constat suivant : 1) la crise de l'Etat dans sa fonction d'intégration nationale; 2) La disparition du mythe de la République une et indivisible dans la société civile, constats indispensables pour aborder l'attitude de l'Etat-et sa politique-envers les minorités à travers la société civile et la société politique c'est-à-dire la «politisation du pluralisme».