Dans ce deuxième volume est abordé le rôle déterminant que des étrangers ont pu jouer au XIXème siècle sur le développement de la croissance en France (Bouches-du-Rhône, Marseille). C'est une arrivée incessante d'immigrés qui viennent s'installer dans les vieux quartiers ou aux marges de la cité au gré de la demande du port et de l'industrie. L'économie marseillaise fait appel à une masse de travailleurs essentiellement Italiens. Cette immigration qui provoque des réactions de rejet n'est qu'un rouage dans un système qui utilise une main-d'oeuvre précaire. Plus tard la migration coloniale ou espagnole s'amplifie en raison de la guerre de 1914 et des besoins de main-d'oeuvre qui s'intensifient. Si Marseille, ville cosmopolite et plaque tournante de la grande migration vers l'Afrique ou l'Amérique se distingue par une capacité étonnante d'assimilation elle sait aussi se distinguer par des réactions de rejet liées à la conjoncture économique ou politique.