Dans le but de contribuer au questionnement de la problématique des relations interethniques et interculturelles, l'auteur s'interroge sur la pertinence de concepts tels que communauté, diaspora, identité et ethnicité employés à l'égard des Chinois de la Réunion et de leurs descendants en s'appuyant sur le parcours migratoire et l'histoire culturelle des Chinois de cette île. A travers l'histoire de la migration chinoise, on observe la présence de plusieurs générations de "Chinois", de mouvements alternatifs d'individus entre les îles (La Réunion, Madagascar, l'île Maurice, les Seychelles), une migration numériquement faible, un déséquilibre du sex-ratio, une absence de politique culturelle et une pratique cultuelle marquée par le syncrétisme religieux.
Catalogue de l'exposition présentée à l'Arche de la Fraternité retraçant l'historique des migrations de Chinois en France depuis 1900. Restituant la mémoire de cette diaspora, estimée à 150 000 personnes en France, l'exposition utilise le texte et la photographie pour donner à voir les métiers, de la maroquinerie à la restauration, les pratiques culturelles, linguistiques et religieuses qui singularisent une communauté souvent perçue au travers de stéréotypes.
Les Asiatiques sont les derniers étrangers à s'être installés à Belleville dans les années 60 : ils sont majoritairement professions libérales, artisans, petits commerçants venus du Vietnam, de Hong-Kong, de Macao. Statistiques indiquant l'activité économique des Asiatiques de Belleville.
La création d'entreprise parmi les Chinois de Paris est un phénomène ancien qui remonte aux premiers moments de leur immigration au début du XXème siècle. Dans le domaine économique, cette immigration se caractérise par la visibilité de sa présence dans des quartiers au sein desquels les groupes linguistiques (Wenzhou, Qingtian, Cantonais, Shanghaiens...) ont tendance à se reconstituer pour exercer des professions spécifiques : commerce de bibelots chinois, colportage des marchandises, pédicurie, hôtellerie-restauration, maroquinerie, etc.
Historique des migrations à partir du XVIème siècle en France des travailleurs migrants chinois. Recrutés pendant la première guerre mondiale, puis étudiants au début du siècle, cette vague migratoire débute en 1920 et ne s'intensifie qu'à partir de la mort de Mao en 1976. Le principal flux d'exilés provient de l'Asie du Sud-Est et comprend de nombreux indochinois fuyant le Vietnam à partir de 1954. Le second volume est consacré à l'activité économique des Chinois à Paris. Ouvriers, colporteurs, commerçants, maroquiniers, restaurateurs, ébénistes, cette communauté ethnique investit dans le quartier conserve sa pratique culturelle mais perd peu à peu sa pratique religieuse.
Analyse et étude de l'intégration des réfugiés Chinois ou d'origine chinoise arrivés en France (Paris) dès la première guerre mondiale.
Les débuts de l'immigration chinoise en France remontent à la première guerre mondiale. Actuellement on estime qu'une majorité de réfugiés Asiatiques du Sud-Est sont d'origine chinoise. Mais comment identifier un chinois en France. Sur quels critères se fonder pour affirmer l'appartenance d'un Chinois à son groupe : le patronyme, la nationalité, la langue... ou peut être plutôt la façon dont les chinois se nomment eux-mêmes.