Dans le cadre d'un colloque qui s'est déroullé à Lyon en décembre 2005, l'étude basée sur des recherches récentes menées au Canada, en France, mais aussi en Italie, en Espagne, en Angleterre et en Suisse, aborde la notion de choix résidentiel, ses modes de construction sociale et ses effets socio-économiques et territoriaux.
La notion de "mixité sociale" revient dans toutes les lois avec l'ambition de résoudre la fracture socio-urbaine. Celle-ci serait la solution pour réduire les inégalités sociales en accueillant les classes moyennes dans les quartiers populaires et en faisant l'hypothèse que la proximité spatiale peut réduire les processus de précarisation et de segmentation socio-spatiale. Depuis ces dernières années, elle permet surtout de justifier la déconcentration du logement social dans les quartiers et la diversification de l'habitat par le développement du parc privé. (résumé de la revue)
Cet ouvrage est le résultat d'un colloque intitulé « Les pratiques de la ville : transformations sociales et évolutions spatiales » dont le but était de présenter les recherches sur les relations entre les changements dans la société et les changements dans la ville. Il est composé de trois parties qui présentent les contributions des intervenants : 1) évolution et transformation des quartiers, 2) le peuplement : normes et politiques, 3) face au politique : l'action collective.