Les dysfonctionnements constatés sur le terrain sont chaque jour plus nombreux : certaines patientes refusent d'être examinées par un praticien de sexe masculin, d'autres suivent les préceptes du ramadan alors qu'elles sont enceintes ; des soignants se refusent à appeler l'aumônier malgré les demandes des patients et d'autres font passer du porc pour de la dinde ou refusent aux croyants le droit de prier dans leur chambre. Dans certains établissements, on interdit le port du voile aux soignants mais pas aux médecins, au mépris des règles d'hygiène. Ailleurs, des personnels abandonnent leurs postes pour prier et refusent pour des raisons religieuses de pratiquer des actes relevant pourtant de leurs compétences... Afin que cessent les abus, Isabelle Lévy dévoile la teneur des principaux textes de la législation française et répond aux questions relevant du culte, des soins, de l'alimentation, du décès, de la transplantation d'organes, dans le cadre hospitalier. (4e de couverture)
Si depuis longtemps déjà, en France, l'exercice en milieu hospitalier s'effectue sans distinction de race, de couleur, de religion, l'intégration de la dimension religieuse et spirituelle dans la prise en charge d'un malade est plus récente. Pour l'auteur, prendre en compte cette dimension oblige le personnel médical à acquérir des connaissances sur les impératifs des diverses croyances et rites; ceci afin de gérer au mieux les soins, l'accueil et l'accompagnement du malade.