A la lumière du cas du Québec, l'auteur propose une réflexion sur le rôle de l'intellectuel vis à vis du cas spécifique des "petites nations". Il s'interroge sur la façon d'assumer l'interpellation nationaliste dans un contexte de culture réputée précaire et fragile. La difficulté étant de se soustraire à la sirène de l'appartenance sans par ailleurs nier sa responsabilité, en tant qu'intellectuel, de contribuer à l'édification d'une conscience collective libératrice. A partir de quelques suggestions de F. Dumont, voici un débat serein sur un terrain plein de passions.