Analyse sociologique tendant à esquisser certaines caractéristiques du processus de transformation à l'oeuvre dans les itinéraires des femmes portugaises qui ont émigré vers l'Allemagne et la France dès les années 60 et à étudier leur dynamique d'intervention en tant qu'actrices de réseaux sociaux au niveau du milieu environnant et compte tenu principalement des relations socioprofessionnelles et de voisinage.
Après avoir esquissé les grandes lignes de la toile de fond sur laquelle travaille la presse portugaise lorsqu'elle parle des migrations internationales, l'auteur analyse la façon dont cette presse aborde le sujet. Parmi les nombreux thèmes traités, l'auteur a choisi ceux qui ont eu le plus d'impact tant au Portugal que dans les pays d'origine : le retour forcé des Portugais coupables d'activités criminelles expulsés des Etats-Unis et du Canada et leur réinstallation dans les îles des Açores ; les liens entre la société portugaise, ses émigrés et leurs descendants ; les droits politiques et le vote des émigrés ; l'origine géographique des flux migratoires ; l'immigration clandestine et les réseaux internationaux de passeurs ; les politiques d'immigration en Espagne ; l'enseignement et la santé des immigrés au Portugal ainsi que le racisme.
L'attribution d'un prénom et d'un nom patronymique inscrit la personne qui le porte dans une lignée généalogique et dans un groupe social. Cette situation prend un autre caractère pour les populations immigrées et leurs descendants car ils portent un nom et un prénom qui, étant inhabituels dans la nouvelle société, les singularisent et assurent leur altérité. Cet article étudie les stratégies des descendants de migrants portugais vis-à-vis du nom et du prénom, la migration comme fondement de plusieurs désignations et la portée de la signification des désignations dans le contexte migratoire.
En partant d'un aperçu historique du mouvement migratoire international au Portugal, l'auteur constate que l'éclatement du mouvement migratoire international dans ce pays, incluant tant l'immigration que l'émigration, conduit à reconnaître l'existence de formes variées de migrations à l'intérieur du même espace social qui s'articulent autour de deux axes centraux : l'axe économique et l'axe politique. Par ailleurs, elle s'efforce d'élucider, en termes socio-juridiques, les différences qui existent entre l'étranger et l'immigré au Portugal et analyse la situation des immigrés face à l'opinion publique et aux médias ainsi que les aspects juridiques de la politique migratoire les concernant, les politiques d'insertion sociale mises en place et la citoyenneté.
Etude comparative entre les émigrés portugais habitant le XVIème arrondissement de Paris et deux communes périphériques : Champigny et Villiers-sur-Marne. Après avoir suivi l'installation de ces Portugais arrivés en France dans des tissus urbains différents, l'auteur se penche tout particulièrement sur les relations sociales et les relations interethniques locales, ainsi que sur les organisations socio-culturelles émanant de la vie associative mises en place par les intéressés. Les Portugais, s'ils entrent dans un processus d'insertion sociale en tant que sujets-acteurs, ils n'en restent pas moins attachés à leur pays d'origine, le Portugal. Dans ce processus, le rôle des jeunes, comme celui des femmes, demeure prépondérant.
La famille portugaise, qui perdure en tant que valeur sacrée et réalité fondamentale, peut être considérée à l'origine comme le moteur du projet migratoire, puis, avec les nouvelles générations, comme le creuset d'une installation définitive des Portugais en France. Pour saisir la dynamique de ces structures familiales en évolution, l'auteur analyse leur trajectoire migratoire parallèlement aux changements qui touchent la famille dans toutes les sociétés occidentales. A travers une approche statistique et l'analyse minutieuse de trois biographies et d'histoire de vie familiale (familles portugaises résidant en Ile-de-France et dans le XVIème arrondissement de Paris), l'auteur conduit une recherche s'articulant autour des multiples questions : quels sont les nouveaux comportements familiaux, comment évoluent-ils, quels sont les rôles des parents et des enfants...
L'habituel dossier est consacré au Portugal. Le thème retenu est la famille et l'immigration. Trois aspects de cette question sont développés chacun dans un article. D'abord, l'auteur fait référence au double mouvement d'immigration-émigration qui caractérise ce pays. Ensuite, elle montre pourquoi les restrictions apportées au regroupement familial par le pouvoir portugais vont à l'encontre de l'attachement à la famille qu'il affiche. Enfin, elle expose les problèmes inhérents à la seule reconnaissance de la famille nucléaire dans le cadre de l'immigration.
L'auteur dresse un panorama de l'historique des migrations portugaises au cours de cinq siècles et propose d'examiner le mouvement migratoire qui s'est tourné vers la France à partir des années 1950 et principalement en région parisienne. L'objectif de cette recherche est d'observer et d'analyser les relations interethniques, les pratiques de cohabitation pluriethnique et les modalités d'organisation sociale. Elle revient sur l'idée généralement admise que les Portugais sont très bien intégrés à la société française et souligne qu'ils résistent bien à l'assimilation et préservent leur identité culturelle. Le rôle de la famille dans ce processus d'intégration est largement développé.
Les pratiques culinaires des Portugais en France sont une marque de leur identité.
Identité ethnique et tradition culinaire dans l'émigration. Valeur matérielle et symbolique de la morue aux choux chez les Portugais en France, étudiée à travers trois types de repas : l'alimentation quotidienne, de fête, occasionnelle à l'extérieur. Evolution des systèmes alimentaires dans une société pluriculturelle.