Un professeur d'histoire des Etats-Unis (Boston) s'exprime sur son expérience de pédagogie interculturelle auprès d'étudiants se destinant à la carrière d'enseignants ou de travailleurs sociaux, et sur son objectif : ouvrir les esprits et encourager la pensée indépendante. Il étudie la façon de promouvoir la pensée plutôt que la croyance en cours d'histoire, et cerne la notion d'«histoire pluriculturelle», à savoir l'histoire qui vient «de dessous», celle des gens ordinaires (les dépossédés, marginalisés, silencieux). Enfin il met en garde contre les dangers et usages abusifs du Multiculturalisme en histoire et conclut que ce qui fait le vecteur de l'histoire pluriculturelle c'est la méthode critique elle-même, dont elle émerge.