Le Royaume-Uni est considéré comme le pays européen possédant une politique de contrôle des flux d'entrée efficace. L'article fait état des raisons de cette «réussite», en étudiant le contexte historique anglais entre 1871-1993 et la législation «draconienne» mise en place pour refuser l'accès du pays aux indésirables, en s'appuyant sur les statistiques (immigration en provenance du Commonwealth, demandes d'asile) disponibles avant et après le British Nationality Act (1981) introduisant une citoyenneté sélective. Les problèmes essentiels caractéristiques de l'immigration sont examinés, ainsi que l'Affaire RUSHDIE (S.) et les résultats de l'élection générale de 1992 (participation politique accrue des Noirs, succès des candidats Africains, Caribéens.
La participation politique des immigrés au Royaume-Uni et en Irlande, fondée sur la citoyenneté propre aux pays du Commonwealth a eu pour effet de renforcer le parti politique travailliste et la représentation politique des immigrés dans la société anglaise. Les craintes exprimées par les adversaires du droit de vote à l'élection locale ne sont pas fondées. Il n'y a pas d'influence des pays d'origine sur le vote des immigrés.
Face à la transformation de l'immigration en un état durable dans les démocraties d'Europe Occidentale, l'auteur pose le problème des immigrés résidents à long terme et propose de leur accorder le «denizenship» (droit de cité), même en l'absence de naturalisation, leur ouvrant les droits de résidents permanents. Un survol de l'évolution récente des droits politiques, droits civiques et droits sociaux des migrants et de leur famille dans les pays étudiés cloture cette réflexion.
Etude des modalités mises en place en Europe Occidentale pour permettre aux travailleurs immigrés de prendre part aux élections d'institutions consultatives. Rôle et signification de ces dernières, en tant que forme de participation politique, et attitude des migrants à leurs égards. Description des dispositifs spécifiques à chaque pays et de leur raison d'être. Typologie des institutions consultatives, leurs buts et objectifs. Le point délicat : le choix des membres représentants leur communauté.
Exposé sur la législation relative aux droits des associations en Europe Occidentale. Etude des fonctions et activités des associations d'immigrés en relation avec les phases de la chaîne migratoire : la première phase étant celle du recrutement d'une main d'oeuvre temporaire, la seconde celle de l'installation définitive de la famille et du développement de la seconde génération. L'importance de l'enseignement des langues vernaculaires est analysé à partir du cas des Finlandais en Suède. Typologie des rôles des associations.
Le droit du travail et les droits syndicaux des travailleurs immigrés dans sept pays industrialisés d'Europe Occidentale. Le rôle des syndicats lié aux deux variables : type d'immigration et position du syndicat dans la société. Les prises de position syndicale relative à l'immigration de main-d'oeuvre et à la politique migratoire. Le comportement syndical des travailleurs immigrés : participation syndicale, organisation, militantisme et influence, participation aux diverses instances, relations syndicats-étrangers.
Cette étude présente les principes généraux d'acquisition de nationalité (jus soli et jus sanguinis) communs aux sept pays d'Europe Occidentale étudiés, puis la législation particulière à chacun d'eux. Elle examine le comportement des résidents étrangers face à l'acquisition de nationalité et à la naturalisation. Une étude comparative des politiques nationales (principes de base, condition de naturalisation, taxes, procédure administrative, double nationalité) et de leurs conséquences (statistiques d'acquisition de nationalité par pays et origine des migrants) est proposée.
Situation des immigrés clandestins dans sept pays industrialisés d'Europe Occidentale, 1950-1989. La définition de l'illégalité (diverses formes d'immigration clandestine et diverses catégories de clandestins) est suivie d'une analyse par pays du volume de cette population, de la politique migratoire relative à la clandestinité et à l'asile politique, des droits des clandestins et des procédures de régularisation.
La revendication d'égalité des droits des migrants arrivés en Europe Occidentale après la seconde guerre mondiale. Les caractéristiques de ces migrants : volume, nationalités, emploi, seconde génération. Examen de la façon dont chaque pays considère les droits civiques, politiques, sociaux, économiques des étrangers : le droit de la nationalité, l'accès aux droits, le défi politique et l'importance des droits politiques des minorités.
Cette étude des droits civiques des immigrés dans les démocraties d'Europe Occidentale prend en compte trois catégories : les étrangers, les résidents permanents, et les citoyens. Les aspects suivants sont examinés : les relations entre droits civiques et droits de l'homme, les droits fondamentaux accordés aux individus par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des droits accordés aux étrangers dans les années 70, le droit à la résidence permanente, le droit constitutionnel, les libertés d'opinion, de manifestation, d'association, la réticence à la participation politique et les formes de revendication, les droits accordés aux diverses minorités ethniques, religieuses, culturelles.
Etude et analyse du droit des travailleurs migrants dans sept pays d'Europe de l'Ouest.
Réflexion sur le droit de vote des immigrés dans les pays d'accueil et l'utilisation de ces droits lorsqu'ils existent. Présentation de la législation électorale dans les pays qui n'accordent pas le droit de vote (Suisse, Belgique, France, Allemagne RF.) et perspectives de changement. Le droit de vote accordé aux migrants dans les pays nordiques (Suède, Danemark, Norvège, Finlande) ainsi qu'aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les arguments alimentant le débat en faveur et contre le droit de vote. Analyse explicative de la participation électorale et des choix politiques des immigrés, de l'enjeu de leurs candidatures.