De l'indépendance de l'Algérie à l'arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République, une histoire de la politique de l'immigration française par les actions des hauts fonctionnaires de l'Etat.
Coup médiatique qui tombe « à côté ». Valéry Giscard d'Estaing invite, le 24 décembre, les éboueurs de l'Elysée à prendre un petit déjeuner dans un salon de l'Elysée...
La création d'un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement pourrait être perçue comme le simple « dommage collatéral » d'une campagne électorale placée par le candidat Sarkozy sous l'étendard des thèmes classiques de la droite nationaliste. Si les effets de concurrence au sein du champ politique peuvent expliquer la promesse électorale, ils ne peuvent suffire à expliquer comment celle-ci a pu être aussi facilement et rapidement mises en actes. L'auteur montre ici qu'au delà du soi-disant volontarisme d'un « hyperprésident », ce nouveau ministère s'inscrit surtout dans la continuité de 40 ans de politiques publiques restrictives et réactionnaires en matière d'immigration.
Une analyse des rapports entre l'Etat et l'immigration en France en prenant pour focale la contribution de la haute fonction publique à un mode de domination étatico-national. Elle se donne pour objet les processus par lesquels ces agents de l'Etat, situés à la charnière entre espace politique et administratif, ont pu participer à une repolitisation de l'immigration, dès les années 1960 et avant même l'essor électoral du Front national.