En partant de l'hypothèse selon laquelle les niveaux d'activité économique de la population sont influencés, parmi d'autres variables, par l'âge, le sexe et l'origine (condition migratoire), l'étude de la participation économique des immigrés doit se faire dans le cadre des changements plus généraux de la population et de sa dynamique démographique générale. Ceci permet de dépasser les analyses des variations de l'offre de travail qui considèrent la population comme une donnée exogène. Pour ce faire, l'auteur présente des exemples qui analysent les variations qui se sont produites entre 1980 et 1991 et qui permettent de mettre en évidence les effets démographiques sur les niveaux d'activité.