A partir de trois cas de suicide chez des femmes d'origine chinoise, l'auteur souligne la difficulté de traiter les émigrants d'origine asiatique qui restent souvent très imparfaitement acculturés. Une connaissance imparfaite de la langue du pays-hôte, la fréquence d'une présentation somatique et l'absence habituelle de coopération de la famille sont autant de facteurs qui compliquent le diagnostic et le traitement. Une meilleure connaissance des attitudes culturelles chinoises est recommandée aux intervenants qui sont appelés à travailler avec ce groupe ethnique.