La sociologie de l'éducation a largement démontré la corrélation entre échec scolaire et appartenance à une catégorie socio-professionnelle défavorisée. Si cela est fondamental, il n'en reste pas moins que d'autres variables relatives à l'individualisation des parcours des élèves rendent possible la réussite scolaire selon le rapport que ces derniers entretiennent avec le ou les savoirs dispensés par l'école. Cette mobilisation différenciée se retrouve dans l'apprentissage intellectuel et l'apprentissage de la langue aussi bien dans l'enseignement secondaire que dans l'enseignement primaire. Ceci implique d'autres relations enseignants-enseignés que celles que véhicule la pédagogie traditionnelle, de tenir compte des relations école-parents et d'une manière générale de mobiliser les acteurs en plaçant la question du sens au centre de la démarche cognitive.