Cette étude montre que les réseaux sociaux ne se limitent pas à créer des liens entre migrants des pays d'accueil et candidats à l'émigration, pour faciliter leur insertion, mais à développer les ressources des sociétés d'immigration grâce à l'économie ethnique. A cette notion, l'auteur substitue celle d'économie immigrante en référence aux migrants des classes ouvrières, créateurs d'entreprises et d'emplois, non plus pour leurs compatriotes, mais pour des immigrants de nationalités diverses. Il examine le cas de l'industrie vestimentaire à Los Angeles où les Latino-Américains travaillent pour les entrepreneurs asiatiques.