Le Canada soutient par tradition la doctrine des deux peuples fondateurs (two founding peoples) francophone et anglophone. L'auteur trouve ambigu le sens que l'on attribue au nationalisme et à l'indépendance du Québec. D'une part, le Québec ne peut pas être satisfait du simple statut de province "comme les autres". De l'autre, le Canada anglophone ne "peut" pas concéder plus. En outre, les nationalismes canadien et québécois doivent résoudre des problèmes similaires face à la globalisation. Le nationalisme québécois a traditionnellement été soutenu par l'identité ethnique, l'Etat, les institutions, les traditions et les pratiques de la société civile. Aujourd'hui, l'Etat et l'identité nationale semblent reculer devant les particularismes ethniques au Canada comme au Québec.