Cette étude porte sur le langage de jeunes regroupés au sein d'ateliers de formation de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et de séances de formation de l'association Faire. Le langage de ces jeunes est perçu comme un langage crypté et distinct de la langue française courante. Par là, il est considéré comme le facteur d'exclusion et de marginalisation de ceux qui le parlent. Ce travail pose la question suivante : les jeunes disposent-ils ou non de registres différents et si oui, comment les emploient-ils au sein des interactions entre eux et avec les intervenants selon les objectifs et les tâches des séances.