Présentation et analyse des textes des auteurs fondateurs de l'Ecole de Chicago, mais aussi rappel de ce qu'elle doit au philosophe allemand Georg SIMMEL, qui, dès 1903, esquissait la spécificité d'une personnalité urbaine. Objet d'une urbanisation sans précédent, le Chicago de 1920 constitue un gigantesque « laboratoire social ». Fascinés par le comportement de l'homme dans son nouveau milieu urbain, Robert Park, Ernest Burgess, Roderick McKenzie et Louis Wirth jettent les bases d'une « approche écologique de la ville » : « la ville comme modèle spatial et comme ordre moral ». Groupes sociaux, territoires, ségrégation raciale; mobilité; réseaux de relations, mentalités, sociabilité : pour la première fois, la ville est pensée comme société, comme culture et, finalement, comme état d'esprit.
La seconde génération en France : la strate de savoirs et de pouvoirs qui s'organise autour d'elle, la construction d'une nouvelle socialité. L'intermédiaire (travailleurs sociaux, chercheur, militant) et le discours frontière : acculturation et rupture entre générations. Interférences et syncrétisme : le processus de dédoublement culturel dans ses formes syncrétiques et éclectiques, la double appartenance culturelle dans l'espace scolaire. L'éclectisme du stigmatisé : les diverses stratégies du couple différence-identité utilisant les stéréotypes ou se jouant d'eux, avec l'ambiguïté du r apport à la langue (référence à PAPERMAN (P)).
L'auteur entend montrer les apports à la prospérité et réussite économique des Pakistanais au Royaume-Uni (Manchester) et tente d'évaluer l'entreprenariat à travers l'ensemble de relations de tout le réseau ethnique dans le secteur de l'habillement : importateurs, grossistes, fabricants, vendeurs, transporteurs, comptable, ouvriers, boutiquiers, manutentionnaires etc...