Depuis le milieu des années 60, les Etats-Unis ont vécu une nouvelle vague migratoire caractérisée par une augmentation tant du nombre de nouveaux arrivants entrés via le regroupement familial que par les flux migratoires en provenance des pays d'Asie et d'Amérique Latine. La question est de savoir si ces immigrés sont destinés à rester en bas de l'échelle socio-économique américaine ou non. Pour répondre à cette question, cet article analyse l'écart de la capacité de développer des stratégies secondaires pour gagner plus (revenu familial autre que celui perçu par le chef de famille) pour sortir les familles de la pauvreté, entre les immigrés et les Américains. Utilisant des techniques descriptives et variées pour analyser les recensements de 1960, 1970 et 1980 aux Etats-Unis, l'auteur compare les familles immigrées et américaines parmi quatre groupes raciaux clés : les Blancs, les Noirs Américains, les Hispaniques et les Asiatiques. L'impact de l'amélioration du niveau de vie par les gains secondaires est plus grand chez les familles immigrées que chez les familles américaines, mais ceci est valable pour les Blancs, les Noirs et les Hispaniques mais non pour les Asiatiques.
La récente vague de croissance observée dans l'immigration aux Etats-Unis a relancé le débat sur le coût social que représente, pour l'économie américaine, les immigrants. Dans cet article, l'auteur se livre à une exploration des différentes utilisations de l'aide sociale par les immigrants et les autochtones.
Analyse de l'évolution de l'emploi des femmes dans les différentes branches professionnelles aux Etats-Unis entre 1970-1980.