A partir de données statistiques, l'auteur montre que la réussite scolaire est bien plus influencée par la classe sociale des parents que par la provenance nationale. La moins bonne réussite scolaire globale des enfants de migrants serait donc largement expliquée par leur appartenance massive aux classes populaires. L'auteur s'interroge aussi sur les résistances que cette notion rencontre dans les milieux éducatifs : l'origine sociale des élèves constituerait-elle un tabou pour les pédagogues.
La pédagogie de la langue, l'interculturalisme revitalisent d'une part une identité culturelle nationale, mais font aussi appel à un nouveau référent l'homogénéisation de l'enseignement au niveau mondial.