A partir de données des vagues de recensement de 2004 et 2005, les auteurs montrent que l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux migrants.
Les projections démographiques annoncent que la migration sera d'ici une génération le principal, voire l'unique facteur de croissance de la population. Aucun pilotage du solde migratoire, aucun ralentissement du regroupement familial ne sera de taille à inverser cette tendance, sauf à rêver d'immigration zéro ou d'un chimérique baby-boom. Effet d'une infusion durable et non d'une intrusion massive, le brassage des populations dans la société française est un défi à relever, au même titre que le vieillissement. Pour y faire face, mieux vaut discuter des principes que de briser des tabous. Quitte à repenser nos conception du volontarisme et de la souveraineté (quatrième de couverture).
L'auteur compare les outils statistiques français et américain d'étude des appartenances et des origines des immigrés en interrogeant le rôle de la statistique sociale.
L'auteur tente à la lumière des connaissances disponibles de faire le partage sur les faits établis et les idées reçues en matière d'immigration
La grande majorité des élèves rejettent les images les plus négatives du collège ou du lycée. Ce sont les élèves en échec scolaire et les enfants de l'immigration récente qui adressent à leur établissement les critiques les plus dures.