La France et l'Algérie, le Japon et le Brésil, voilà deux couples migratoires propices à la comparaison. Sans faire d'analogies entre la structuration de leurs situations migratoires respectives, il s'agit de faire place, dans l'analyse, au double regard permettant de saisir à la fois les réalités de la société d'accueil et celles de la société d'origine. Le retour des Nippo-Brésiliens au Japon, puis leur départ à nouveau vers le Brésil n'est pas sans rappeler les parcours des Algériens entre la France et l'Algérie.
Le Japon est loin d'avoir une image de pays d'immigration. Depuis les années 1980, malgré un récent infléchissement des flux migratoires, la société japonaise n'échappe pas aux débats polémiques sur l'ouverture ou non des frontières et sur l'identité nationale. Ce dossier analyse cette situation émergente en soulignant la forte augmentation du nombre de résidents étrangers depuis vingt ans qui affecte surtout les grandes métropoles industrielles entre Tokyo et Osaka
Entretiens avec des jeunes femmes concernées par le mariage forcé et des représentants institutionnels et associatifs. Cette enquête met en évidence la violence propre à ces situations de conflit mais aussi les déchirements à l'intérieur des familles et des communautés, et la difficulté des institutions à y répondre efficacement...(extrait de la quatrième de couverture).
Synthèse d'une étude qui avait pour objet d'améliorer la connaissance du phénomène des mariages forcés, de son importance, de ses enjeux et modalités (rôle de la famille, mariage sur place ou retour au pays).
Comment penser ensemble la situation des primo-migrants et des enfants d'immigrés, que ce soit dans l'enceinte familiale aussi bien que dans l'espace public, en tenant compte des modifications observées pendant les cinquante dernières années ? L'auteur inscrit les processus de recomposition dans l'histoire des familles et des espaces urbains pour donner tout leur sens aux transformations multiples au sein des couples, des fratries ou encore des relations parents- enfants. [Présentation de l'éditeur]
Depuis quelques années, les pratiques de médiations se sont beaucoup développées en France, dans le cadre de l'action des associations et des travailleurs sociaux.
Le type de vacances prises par les familles immigrées évolue après leur installation en France. Les premières années, le travail passe avant tout. Puis, le retour n'étant pas forcément possible, les vacances s'organisent dans le pays d'accueil. Au fil des années, le retour s'effectue durant la période estivale.
Des femmes (certaines d'origine étrangère) se sont constituées en association autour d'une maternité. L'article retrace l'engagement associatif des bénévoles.
A partir de différents exemples, roman, danse, chant, l'auteur décrit les processus de transformation culturelle à l'oeuvre dans l'immigration et en situation coloniale.
Etude sur les mariages de migrants et d'enfants d'immigrés algériens en les resituant dans la durée et dans le jeu des relations qui s'établissent à partir de la présence en France et des liens qui se maintiennent plus ou moins avec le pays d'origine.
A partir de recherches menées en Algérie, en France et en Tunisie, étude de la sociabilité dans l'espace urbain des familles émigrées.
La relation "banlieue-immigration" n'apparaît jamais officiellement et les dispositifs qui s'y réfèrent ont des difficultés à se nommer et à se définir dans une géographie politique. L'action des pouvoirs publics dans les banlieues s'adresse aux individus et se place sur le terrain de l'intérêt général, ce qui la déconsidère. Son mot d'ordre est le traitement "discret" des questions, mais peut-on éviter d'entendre les récriminations des électeurs, particulièrement ceux du Front National alors que le couplage "banlieue-immigration" est devenu implicite.
Le migrant et l'artiste constituent deux figures majeures de la modernité. Le détachement de l'un et la singularité de l'autre les propulsent à une place qui définit la contemporanéité dans la ville (creuset de toutes les errances) : individualité et mobilité.
La ville semble l'espace le mieux indiqué pour repérer les conditions sociales de la rencontre des couples mixtes. Comment peut-on se rencontrer quand on appartient à des groupes socioculturels différents ? Analyse des usages de la ville par des migrants et leurs enfants autour de l'exemple de Saint-Etienne depuis les années soixante. L'article montre les diverses stratégies urbaines qui naissent en situation migratoire, en distinguant les attitudes des primo-migrants et celles de leurs enfants. Dans la ville interprétée comme un ensemble de signes se dessinent des « circuits » où se lisent les différentes étapes que connaissent les individus, mais aussi les dynamiques interculturelles. Au fil du temps, les distances culturelles se perçoivent différemment, les identités se recomposent, et les couples mixtes franco-maghrébins occupent une position de plus en plus banalisée dans leur environnement social.
Les annales littéraires de l'Université de Franche-Comté proposent un dossier sur le thème de la ville et de l'immigration. Une première partie est consacrée au thème « Exil et repères », suivie d'une partie sur la « double inscription identitaire ». Les « politiques nationales et régionales (USA, GB, Algérie) » sont abordées ensuite, puis ce recueil d'articles traite des questions de « restructuration, ségrégation des espaces urbains ».