Sont examinées ici les images diffusées sur le Congo belge et les fonctions remplies par les "beaux livres" du début du siècle à la fin des années 50. Les "beaux livres", objets à valeur esthétique ajoutée, magnifient et neutralisent, selon l'auteur, la réalité pesante du système colonial. Loin de parler des désordres de ce type de système et de s'intéresser véritablement aux peuples représentés, ils confortent les stéréotypes qui perdurent encore dans les "beaux-livres" publiés aujourd'hui.