Vue d'Europe, le migration est surtout observée en fonction des flux du Sud vers les pays du Nord. Mais la mobilité africaine se traduit d'abord par des chiffres beaucoup plus importants à l'intérieur même du continent. La croissance démographique, les crises économiques et les déplacements de réfugiés accroissent chaque jour l'intensité des flux.
Selon les sources statistiques chinoises la France abriterait la plus nombreuse communauté de "Chinois d'outre-mer" d'Europe avec près de 200 000 personnes. Pourtant les recensements français évaluent à quelques 18 000 les Chinois et naturalisés de nationalité antèrieure chinoise en 1990, 37 000 en 1999 avec les arrivées liées à l'ouverture de la Chine. L'écart entre ces chiffres s'explique par le caractère composite de la population des originaires de Chine et de leurs descendants en France, constituée au cours du XXe siècle par des vagues migratoires successives, venant de régions diverses du pays ou d'une deuxième émigration de membres des minorités chinoises installées dans l'ancienne Indochine française. Ce article rappelle l'histoire et décrit les caractéristiques de ces populations, du début du XIXe siècle jusqu'aux arrivées très récentes révélées par le mouvement des "sans-papiers". Il évoque ensuite la constitution dans les grandes villes françaises et notamment à Paris de concentrations commerçantes perçues comme dees "quartiers chinois", à l'instar des chinatown américaines. (Résumé de la revue)
Communications d'anthropologues, de démographes, de juristes, de géographes, d'historiens, de sociologues sur la place de l'asile politique dans l'immigration. Aborde notamment la remise en question du droit d'asile, les politiques de divers états ainsi que l'insertion des réfugiés. Etudes de cas. (Présentation éditeur)
Le tourisme, un des aspects de la mobilité croissante dans nos sociétés, est au coeur de trajectoires variées, déplacements courts, séjours répétés ou durables, migration de travail saisonnière ou permanente, voire étape dans un itinéraire complexe. C'est dans les zones touristiques anciennes (Méditerranée et Caraïbe) que les interrelations entre flux touristiques et flux migratoires sont les plus intenses et aussi les plus complexes.
Traiter des structures démographiques conduit naturellement à poser le problème des inégalités de statut entre hommes et femmes ou celui des disparités en matière d'accès à la formation ou au travail. L'ouvrage tente de répondre aux questions suivantes : comment les différentes histoires démographiques peuvent-elles influencer les structures actuelles des populations ? Comment réduire les inégalités de toutes sortes ? Comment les structures démographiques peuvent-elles expliquer les inégalités spatiales, sanitaires, socio-économiques ou juridiques ?
Ce numéro rapporte les communications échangées en janvier 1997 lors de la deuxième journée d'étude de GRISA. Les auteurs abordent le thème de l'asile en s'intéressant aux déterminants de la destination des flux d'asile, aux itinéraires, à la notion de « pays tiers sûr » et au concept d'Etat de droit.
L'auteur développe l'exemple de l'insertion résidentielle des immigrés en région parisienne en croisant les déterminations des marchés de l'emploi et celles des parcs de logements. Ces dernières s'avèrent essentielles pour peu que l'histoire locale des communes soit bien campée et que soient comparés les mouvements respectifs dans l'espace et dans les différents segments du marché résidentiel des Français et des différents composants étrangers.
Deux décennies de crise ont entraîné de profondes transformations dans les structures sociales de la population active en France. l'auteur s'est attaché ici, à partir de l'analyse des données socioprofessionnelles aux recensements de 1982 et 1990 (les premiers à utiliser la nouvelle nomenclature), à comprendre le rôle et la place des populations construites par l'immigration dans cette évolution. L'écart des structures sociales des actifs d'origine étrangère avec les Français de naissance reste très important. Pourtant, malgré la situation économique, une atténuation de l'homogénéité sociale de la population d'origine étrangère se dessine. S'ils continuent à appartenir très majoritairement aux différentes catégories ouvrières et au personnel de service cette homogénéité a tendance à s'atténuer. Une lente diffusion dans le tissu social est en cours avec en particulier la croissance du nombre des artisans et commerçants.
Examen de la localisation des immigrés dans les quartiers parisiens et analyse de la spécificité par rapport à l'agglomération. L'auteur réfléchit également à la complexité des situations de ségrégation et d'exclusion faites aux populations étrangères dans la capitale.
Malgré une forte réduction des entrées depuis le début de la crise, la population étrangère continue à se transformer. Plus fortement encore que pendant la période de prospérité les flux qui se maintiennent, se polarisent vers l'Ile-de-France. En 1990, 38
Au moment où, dans la région, la population étrangère se stabilise, le nombre de personnes vivant dans un ménage dont la personne de référence est étrangère continue à s'accroître. En 1990, alors que 12,9