L'exposé examine les conclusions d'une enquête-échantillon sur des joueurs de football Antillais et Italiens au Canada (Toronto). Il vise principalement à déterminer les effets de la participation au sport et ses répercussions connexes sur le maintien de l'identité ethnique de ces deux groupes. Les conclusions indiquent que l'identité ethnique est un peu plus forte chez les joueurs antillais que chez les joueurs italiens. En outre, les joueurs antillais manifestent un engagement plus grand envers la participation au club de football et aux autres activités que les joueurs italiens. Cette différence joue un rôle important dans la justification de cette identité ethnique plus forte des répondants antillais.
Cet article enquête sur l'hypothèse qui veut que les Canadiens-francophones contrairement aux Canadiens-anglophones, aient un moindre sens de contrôle personnel sur les circonstances de leur vie. Les données recueillies au cours d'un sondage national mené en 1981 confirment cette hypothèse pour deux des sept sujets de contrôle, qui concernent la tendance des répondants à faire des projets d'avenir et de réussite. Cependant, les canadiens-francophones cherchent d'avantage à améliorer leurs conditions de vie. Les auteurs discutent brièvement de l'importance des résultats sur les relations actuelles entre les canadiens-francophones et les canadiens-anglophones.