Il a été demandé à un échantillon d'enfants de migrants portugais en France d'indiquer le prénom et la nationalité de trois pairs masculins et féminins par ordre de préférence. Ils devaient aussi indiquer le prénom et la nationalité des collègues qui les choisiraient si on leur posait la même question. Les résultats montrent que les sujets choisissent leurs pairs en priorité parmi les enfants de migrants portugais en France. Il n'y a pas de différence entre les garçons et les filles. Les Français et les enfants issus d'autres communautés immigrées sont plus nombreux dans le deuxième choix par rapport au premier et augmentent encore dans le troisième choix.
Les enfants de migrants portugais en France sont attirés à la fois par le pays d'origine des parents et par la France. Les projets de retour sont fortement présents dans la seconde génération, et ils seraient renforcés par un éventuel développement économique du Portugal. Par ailleurs le désir de se faire inhumer en terre natal est très présent dans cette population.
A partir de la réalité qu'est la communauté portugaise vivant en France, l'auteur se réfère à une problématique : la situation des migrants par rapport aux codes linguistiques du pays d'origine et du pays d'accueil; le langage est divisible en quatre dimensions principales : expression orale et expression écrite, compréhension orale et écrite. En utilnt la méthode de l'entretien, ce travail démontre que ces quatre variables varient selon les générations et ne coïncident pas en tant que variables intragroupe.