En s'appuyant sur des données obtenues par entretiens, cette recherche montre que le désir de s'installer en Israël, exprimé par les Israéliens de Toronto, fonctionne comme un "mythe du retour" contribuant à renforcer la construction sociale de l'ethnicité et le refus de l'assimilation de la communauté. Les modes d'auto-exclusion (stéréotypes, préservation de la langue, vogue des biographies, etc.) nourrissant la survie d'Israël en diaspora sont identifiés ainsi que le poids des organismes ethniques (clubs, écoles, presse, synagogues, etc.) assurant le fondement même de cette communauté juive organisée.