Cet article reprend et modifie les résultats de deux précédentes recherches menées en 1966 et 1982 à New York sur les mariages inter-hispaniques en s'appuyant sur les statistiques de 1991. Il examine les comportements de six minorités hispaniques et les compare aux données relatives aux Portoricains traités par les deux travaux antérieurs. L'accent est mis sur la récente diversité de la communauté hispanique et sur la possibilité de considérer le mariage mixte à la fois comme une cause et un indicateur de l'assimilation des nouveaux migrants dans la société d'accueil.
Vérification de l'hypothèse selon laquelle l'enclave ethnique est facteur d'intégration et de mobilité professionnelle pour les immigrés. L'analyse des résultats d'une enquête menée en 1981 auprès de femmes colombiennes et dominicaines employées aux Etats-Unis (New York) dans des entreprises tenues par des Hispaniques révèle que - comparativement aux femmes travaillant dans d'autres secteurs d'activité - les avantages en termes de salaires, promotion et compensations humaines ne sont pas corrélatifs de l'ethnicité partagée.
Analyse des changements survenus dans la composition des ménages parmi les deux générations de Dominicains et de Colombiens installés aux Etats-Unis (New York). Pour ce faire, l'auteur utilise les données d'une enquête et expose la relation entre les transitions des ménages, les antécédents, la migration et les caractéristiques des ménages. En basant son analyse sur trois périodes, avant, après la migration et au moment de l'enquête, l'auteur montre qu'il y a une hétérogénéité considérable dans les schémas de transition des ménages, bien que dans leur majorité ils aient été des familles nucléaires au moment de l'enquête. Les antécédents et les caractéristiques de la migration influence le schéma de transitions des ménages, mais échouent à expliquer les différences ethniques et de sexe.