...Comme toute croyance, celle du « sport qui intègre les immigrés » atteste d'une efficacité symbolique car elle se fonde sur des figures de la réussite dans le sport de haut niveau. La rupture avec les catégories construites par les acteurs du sport, les journalistes et les essayistes nécessite une confrontation au terrain et notamment une analyse de la pratique sportive « ordinaire », loin des effets du champ politique tendant soit à valoriser le « multiculturalisme sportif » dans le sport de haut niveau soit à mettre en exergue le « communautarisme sportif ». L'article a pour objet d'approcher sociologiquement la question des discriminations dans l'espace sportif en discutant, à partir d'exploitations secondaires d'enquêtes, la pertinence des catégories savantes et pratiques mobilisées pour rendre compte de ce phénomène.
Contributions et réflextions de jeunes chercheurs européens et de journalistes en matière de discrimination dans le sport. A partir d'une approche pluridisciplinaire en sciences sociales, les auteurs montrent comment les médias et leurs professionnels peuvent être le relais, par le biais de leurs reportages sportifs, des initiatives de lutte contre les discriminations...(extrait de la quatrième de couverture).
Le sport peut-il pacifier et redynamiser une banlieue ? Est-il vraiment un facteur d'intégration sociales ? Quels sont les sports pratiqués dans les quartiers ? Selon quelles modalités ? Pourquoi privilégier le sport dans les politiques urbaines à destination des quartiers de relégation ? Les auteurs se proposent de questionner les catégories utilisées pour approcher cette réalité tout en l'illustrant à partir d'enquêtes sociologiques récentes...(extrait de la quatrième de couverture).
Les jeunes issus de l'immigration trouvent dans le sport un encadrement, une hygiène de vie et des règles, une identification avec un quartier ou une cité. Ils peuvent également y rencontrer la réussite, et il y a de plus en plus de jeunes issus de l'immigration parmi les sportifs professionnels.
A partir de quelques données empiriques recueillies en Alsace, l'auteur s'attache à voir dans quelles conditions la pratique sportive amateur dans les clubs de football participe ou non à l'intégration des migranst turcs. Après avoir étudié dans une première partie les regroupements communautaires et les échanges sportifs, il analyse la présence turque en France, les styles de vie et les sociabilités communautaires, les ressorts sociaux du sport "entre soi", puis dans la deuxième partie, il se focalise sur le sport en tant que capital symbolique et espace de domination masculine, les clubs de football "communautaires" puis sur le "club des Turcs", une association sportive locale.