Accusé par certains d'être un agent du KGB soutenant le terrorisme international, H. Curiel est assassiné à Paris le 4 mai 1978. L'ouvrage revient sur ce crime commis par des tueurs professionnels dans des circonstances troubles. Il évoque la vie du militant communiste et tiers-mondiste.
Communauté(s), culture, droits de l'Homme, ethnie-ethnicité, idées racistes, identité-identification, immigrés, nationalisme et racisme, nationalité, néoracisme, ces notions sont analysées en montrant qu'elles ne relèvent pas de la nature mais qu'elles sont des constructions historiques et sociales
Ce cahier rend compte des travaux menés par le groupe d'étude et de recherche sur l'intervention sociale qui s'est interrogé sur le travail social et les travailleurs sociaux.Les contributions d'historien, de sociologue, de géographe et d'éducateurs nourrissent cette recherche action.Les auteurs concluent par l'évocation de questions : repenser le travail social , est ce possible? Qui est le mieux placé pour animer les mécanismes de solidarité et de redistribution?
L'auteur aborde la question de la violence et des droits de l'homme. Il met en lumière un certain nombre de contradictions : l'Etat-nation est lui-même auteur de violences lorsqu'il exclut du droit, par exemple, ceux qui ne sont pas considérés comme faisant partie de ce même Etat. Il faut, selon l'auteur, refuser de soumettre les droits humains à l'adhésion identitaire, à la fidélité communautaire car le communautarisme attribue la primauté sinon la sacralité à la norme et donc à la soumission à l'identité collective.
La paresse linguistique quotidienne nous donne rarement l'occasion d'avoir « l'exigence de décapage » ou de déconstruction des représentations qui nous identifient et identifient les autres. En dehors de l'égalité fondée sur la commune humanité, toute catégorisation risque de s'inscrire d'abord dans le registre de l'inégalité sociale.
Après une présentation statistique de la population étrangère, l'auteur examine les politiques migratoires de certains pays européens. Il distingue trois modèles d'"intégration" : l'universalisme assimilationniste du projet français; le relativisme particulariste du projet britannique et les contradictions du projet allemand orienté vers un système d'immigration temporaire.
Préjugés et stéréotypes se nourrissent fréquemment de références explicites à ce que l'on nomme les "origines", qu'il s'agissent de culture ou de religion, de nation ou de "race", tous les éléments se contaminent les uns les autres et valent les uns pour les autres. Le recours à la différence "d'origine" masque un processus d'ethnicisation et, très souvent même, de racisation qui cumule racisme nationaliste et racisme colonial.
L'auteur s'intéresse à la façon dont, dans certaines situations, des gens deviennent racistes, ou s'expriment de plus en plus ouvertement de manière raciste. Il examine ici la montée du racisme dans trois villes et lieux différents : le quartier de l'Estaque à Marseille, à Roubaix et à Mulhouse.
Examen de la localisation des immigrés dans les quartiers parisiens et analyse de la spécificité par rapport à l'agglomération. L'auteur réfléchit également à la complexité des situations de ségrégation et d'exclusion faites aux populations étrangères dans la capitale.
Plutôt que d'utiliser le concept de race et d'ethnicité pour identifier et comprendre le quart-monde de la ville, c'est-à-dire localiser la différence, les valeurs déviantes et la culture étrangère, l'auteur tente de localiser le sens du statut des minorités raciales et ethniques dans le contexte urbain britannique. Cet article traite du cas de Liverpool.
L'auteur retrace brièvement l'histoire du développement socio-économique de l'agglomération toulousaine. Elle propose ensuite une série de réflexions générales sur les politiques urbaines et la politique de développement social urbain qui y ont été menées.
Après un bref examen de la situation migratoire en Catalogne, l'auteur traite des caractéristiques de l'emploi des immigrés marocains à Barcelone. Il analyse ensuite la logique de distribution territoriale de ces travailleurs.
Analyse des notions de discrimination et de ségrégation qui s'inscrivent, en fait, dans un vaste débat sur les rapports entre différence et inégalité. L'auteur distingue trois approches différentes de ces notions : celles s'intéressant aux actions et pratiques (dominantes en droit français); celles orientées vers l'analyse des états et des indicateurs (approches anglo-saxonnes); enfin celles qui considèrent prioritairement les processus de discrimination ou ségrégation.