L'installation durable des populations d'origine étrangère dans l'espace européen figure au centre des questions sur l'assimilation et la recomposition des identités nationales
Quel sens et quelle place les populations d'origine immigrée donnent-elles au changement de nationalité ? Quelle est la relation entre le changement de nationalité et le processus d'intégration ?
Comment les pouvoirs publics en Belgique gèrent-ils plusieurs formes d'identités urbaines ?
Lyon et Milan : deux villes industrielles au profil social relativement semblable. La violence urbaine juvénile est appréhendée à travers des significations et des représentations différentes selon les contextes.
Ce numéro cherche à répondre à une question : comment rendre compte de ce qui se joue en ville autrement qu'en cherchant à la définir Il se découpe en quatre parties : la première repose la question de la ségrégation sociospatiale dans un contexte urbain, la deuxième réinterroge les lieux où se développent les pratiques religieuses, la troisième porte un des aspects de la société belge, la présence des étrangers et la quatrième s'interroge sur le lieu de composition que constitue la ville. Avec les contributions de Bernard Francq, Xavier Leloup, Julien Piérart, Jean-Emile Charlier, Frédéric Moens, Sébastien Nahon, Bertrand Montulet, Louise Fontaine, Cécile Hubert, Paola Rebughini, Yves Grafmeyer et Jean Rémy.
La discrimination positive est parée des meilleures intentions du monde. Ce serait une autre manière de faire de la politique, de pratiquer la justice sociale en accordant plus de moyens à des groupes parce qu'ils sont plus touchés par des inégalités. (extrait de la présentation de l'auteur)
A travers la création en 1968 des premiers Conseils Consultatifs Communaux des Immigrés (CCCI) dans certaines communes de Belgique, l'auteur s'interroge sur les limites de la participation politique des étrangers en matière de droits civiques et de droits politiques. Peu consultés par la municipalité ces conseils s'essoufflent et leur action est peu relayée par les associations tournées vers les générations issues de l'immigration et aussi fragiles. Le débat se déplace autour du droit de vote à l'élection locale et entre les ressortissants de la CEE et les autres.