Les auteurs, mettant en évidence, dans un premier temps, les problèmes auxquels sont confrontés les organismes s'occupant de réfugiés, et les réfugiés eux-mêmes, face à la détérioration croissante de l'environnement, décrivent, par la suite, deux exemples de reboisement qui ont permis, au Pakistan, "d'allier le sauvetage de l'environnement avec des activités génératrices de revenus" pour les réfugiés Afghans et, au Honduras, de travailler directement avec les Indiens Miskitos.
L'auteur examine les inter-relations qui existent entre le développement économique et la migration politique en Amérique Centrale. Ici, migration politique se réfère aux mouvements de réfugiés et aux personnes quittant leur pays suite à une guerre civile, à des conflits civils ou à une répression. Ces mouvements ont été assez importants tant au sein même de la région que vers les Etats-Unis. Il note enfin que de nouvelles stratégies sont nécessaires pour éviter le problème des réfugiés et les mouvements qui en dépendent et que le développement peut précipiter ces mouvements en créant des dislocations sur le plan social, politique et économique.