Sur la base des récits de réfugiés iraniens installés à Montréal, l'auteur fait une analyse d'interprétation des motifs de départ de demandeurs d'asile vers l'ouest, tout particulièrement le Canada. L'auteur affirme que les analyses sociologiques employées jusqu'ici n'ont pas réussi à expliquer le flot dans toute sa complexité : le départ, selon l'auteur, serait expliqué par une rupture de l'appartenance et de ses liens construits et "naturalisés" aux notions et aux institutions telles que la famille ou la patrie, ainsi que par une destination imaginée en une existence binaire.