Les immigrés italiens installés à Valparaiso, un des plus importants ports de commerce du Chili, ont trouvé des opportunités de réussite économique et de mobilité sociale en exerçant des activités commerciales où les Chiliens ne s'investissent pas et donc où il n'y a pas de concurrence. Ils ont établi leurs propres réseaux socio-économiques et se sont concentrés dans le commerce de détail. L'auteur analyse les caractéristiques principales de ce processus en se référant à des sources différentes.
Cet article analyse l'immigration italienne au Chili (Valparaiso) pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, et tout particulièrement l'attrait qui exerçait le port de Valparaiso sur les étrangers en raison de son développement économique local et régional. L'évolution de la communauté italienne est intimement liée au processus d'évolution urbaine du port et au processus de l'essor du commerce. A travers l'étude de testaments laissés par les Italiens, l'auteur reproduit le rôle de la communauté, sa place dans la société chilienne et les comportements-types qui existaient dans son sein : les Italiens ne se situent pas dans une position de contrôle de l'activité économique, à l'opposé des Anglais. Sauf exceptions, ils se concentrent dans le marché interne.
Analyse de la projection de l'expansion européenne sur le Chili (Valparaiso) et spécifiquement, étude du développement économique régional (développement urbain, développement industriel, développement du commerce) comme conséquence-disproportionnée-de la migration des Allemands dans cette ville au XIXème siècle.
Caractéristiques et effets de l'immigration européenne sur l'organisation sociale en Amérique Latine, et étude de l'urbanisation et de l'industrialisation comme facteurs de mobilité sociale. Plus grande mobilité sociale de l'étranger par rapport aux nationaux, et rôle catalysateur de la mobilité au sein de la société d'accueil. Une attention particulière est accordée à l'Argentine et au Brésil, pays qui ont accueilli un nombre important de migrants.