S'interrogeant en géographe, l'auteur montre comment les processus migratoires viennent s'insérer à la charnière des territoires et des réseaux. La combinaison de ces deux constructions de l'espace ne vient pas seulement bousculer les méthodes et les approches d'une géographie classique, mais renouvelle aussi la connaissance de l'ordre international : les réseaux migratoires participent à la formation d'un système spatial mondial au sein duquel prolifèrent logiques d'interdépendance et échanges généralisés.