Après une longue période où les mouvements migratoires affectant la France consistaient en un départ de populations pauvres vers la métropole pour une réinstallation dans la durée soumise à l'injonction de l'intégration, les années quatre-vingt-dix ont vu une autre phase s'ouvrir, marquée par la diversification des personnes en mouvement, la complexification de leur circulation et des modalités de celle-ci.